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Bonjour,

Un vieux rêve qui se concrétise avec cette réalisation , ma première loco en voie de 32 …





Toutes les dernières réalisations que j’ai déjà évoquées tendaient ver ce but :
. moteur de 0.5 avec inverseur
. brûleur céramique
Quant à la verticale à picots, elle attend depuis un certain temps son utilisation.

Pas de circuit pour l’instant pour la faire tourner mais après un test sur rouleaux et à la vapeur, je ne me fais pas trop de soucis.
Par contre j’ai modifié mes plans d’origine et ce sera un wagon qui transportera un réservoir à gaz plus grand ainsi que le récepteur et les piles …
Plus de sifflet qui avait sa place sous le siège arrière : impossible de passer le câble d’alimentation du servo dont la place était prévue dans la bâche à eau pour l’inverseur !



http://www.youtube.com/watch?v=8AlqcMar640

Bonjour Jacques.

Superbe. Et maintenant, une 241P (pour moi, la plus belle de nos vapeurs françaises à part peut-être la 232U qui ne fut qu'un prototype) ?

Si je me lançais dans la vapeur ferroviaire, je pense que je construirais une 4-4-0 "american" en I (45mm), en souvenir peut-être d'une BD "Lucky Luke" lue dans ma jeunesse et d'une "General" à l'échelle HO construite d'après un kit AirFix.

Des modèles, ce n'est pas ce qui manque ... ce qui manque c'est un peu de temps et beaucoup de savoir-faire.

Du savoir-faire, tu en as. Pour ce qui est du temps je me demande toujours, à voir toutes tes réalisations, où tu le trouves.

Bonsoir,
Une petite idée de ce qu’est devenue la petite loco : ajout d’un wagon portant un réservoir de gaz plus grand, un porte-piles et le récepteur qui commande l’inverseur. On arrive au poids respectable de 2.3 kg pour l’ensemble , tout cela pour un moteur de 0.5 cm3.



Las d’attendre un circuit qui n’arrive pas, je me suis décidé à faire des essais sur quelques rails droits avec une configuration réduite.
Ainsi le doute est levé et le montage semble fiable.

http://www.youtube.com/watch?v=M859361A6hQ

Bonjour Jacques.

Pas mal du tout. Je suis surpris de l'accélération avec le poids que tu annonces et la cylindrée du moteur. Bravo. C'est que les ajustages sont très bons et les frottements parasites réduits au minimum.

Bonjour,
Pour moi aussi qui n'y connais rien en chemin de fer c'est une surprise, un comportement tout à fait différent que pour une voiture (beaucoup plus légère).
Ainsi, lorsque la loco sort des rails, la commande de l'émetteur était déjà en position de débrayage mais la loco a continué sur sa lancée ... création d'une force intéressante qui devrait faire que les efforts demandés au moteur après le démarrage deviennent mois importants. Simple supposition.

re...

les efforts demandés au moteur après le démarrage deviennent moins importants

J'ai observé ça en chemin de fer réel. Le plus dur c'est de "décoller", après, du moins sur du plat, ça roule tout seul. je suppose qu'à l'arrêt, il y a une microdéformation de la roue et du rail due à la pression statique (plusieurs tonnes par cm²) qui fait "un plat". Une fois que la roue a commencé à tourner(on "décolle" avec un "anspect"), l'acier de la roue et du rail font "ressort" et il ne reste plus à vaincre que les frottements. Un homme seul de 80kg arrive ainsi à tirer une voiture de 45 tonnes... (je l'ai fait )

Hello Jean Philippe
Mais comment as tu fait pour vaincre l'inertie au départ ?

Bonsoir Albertus:

Mais comment as tu fait pour vaincre l'inertie au départ ?

je l'ai écrit :

on "décolle" avec un "anspect".

L'anspect est une sorte de levier avec un grand manche (en bois) et un petit coude en acier au bout. On pose l'angle du coude sur le rail et on "soulève" une roue pour lancer. Evidement, on ne peut pas utiliser l'anspect et tirer en même temps. C'est un collègue (ou complice) qui assure le "décollage". Sur une cinquantaine de mètres (la longueur de deux voitures environ), on arrive presque à la vitesse d'un marcheur normal.

J'avais fait ça en démo au cours d'une formation à la manœuvre/manutention. Personne ne croyait que c'était possible et j'avais pris les paris (gagnés bien sûr). En fait je voulais attirer l'attention de mes élèves sur les risques de dérive du matériel remorqué ferroviaire s'il n'est pas correctement calé. Il y avait eu quelques temps auparavant un quasi accident avec un train de marchandises entier poussé par un fort vent d'ouest dans un triage et qui avait parcouru plusieurs kilomètres.