Plus c.n, tu meurs...
Posté : 23 nov. 2012, 11:02
Bonjours à tous.
Excusez moi pour ce titre vulgaire et provocateur mais à la lecture de la rubrique "Bruits de coursives" du dernier numéro du chasse-marée (n°246) arrivé hier dans ma boite à lettres, j'ai eu cette réaction épidermique. En effet je cite :
Ubuesque ! Les passagers payants
embarqués sur les bateaux
traditionnels se verront-ils
interdire de participer à la
manoeuvre ? Alain Malardé, qui
exploite, au départ de Port-Louis
le dundée langoustier Bro Warok,
a fait l'objet d'une plainte pour
"travail clandestin" émanant de
l'inspection du travail, pour avoir
proposé à ses passagers de mettre
la main à la pâte. Aux yeux de
l'administration les bateaux du
patrimoine sont des "promène
couillons" dont les passagers
n'ont que le droit de se faire
transporter. Plus obtus, tu meurs !
Je suis particulièrement sensible à ce genre d'imbécillité notamment parce qu'à chaque fois que je monte à bord de ce genre de bateau, participer aux manoeuvres fait partie de mon plaisir, mais surtout parce qu'en tant que syndic bénévole, jai licencié la concierge de l'immeuble que j'administre, pour divers motifs (insubordination, abus de confiance, absences frauduleuses = abandon de poste, infraction à l'article L8261-1 du code du travail -j'avais découvert qu'elle travaillait dans pas moins de 8 autres copropriétés pour un total de plus de 530 heures par mois alors qu'elle était à "service permanent" dans mon immeuble-, organisation de travail clandestin -elle faisait travailler à sa place ses filles par ailleurs au RSA alors qu'un contrat de travail est intuitu personae-, et divers autres motifs) et que j'en ai averti l'inspection du travail en courrier recommandé avec AR, laquelle n'a même pas daigné me répondre... sauf au téléphone pour me dire que "les inspecteurs avaient autre chose à faire qu'assouvir les vengeances personnelles des employeurs". Et par dessus le marché les prud'hommes ont requalifié le licenciement pour "faute grave" en "cause réelle et sérieuse" malgré une décision dans le sens de la "faute grave" de la Chambre Sociale de la Cour de Cassation du 19 mai 2010, ce qui a coûté à la copropriété le montant du préavis, les congés payés afférents et l'indemnité de licenciement. "No comment". Du coup, j'ai supprimé le poste et la copro économise environ 25000 euros par an. Nota : si des copropriétaires veulent virer leur concierge, me contacter par MP pour que je leur indique ce qu'il faut faire et ne pas faire...
Il y a vraiment des coups de pied aux fesses qui se perdent dans l'administration française pourtant largement pourvue en fonctionnaires. A croire que certains ne trouvent rien d'autre à faire que de harceler les gens qui sont réellement utiles à la société et risquent de jeter le discrédit sur leurs collègues.
Les clubs devraient se méfier : avec ce genre d'imbécillité, tous les bénévoles qui y oeuvrent tant pour l'administration (président, secrétaire, trésorier, directeurs techniques, etc) que pour l'organisation de manifestations risquent d'être considérés comme travailleurs clandestins...
Excusez moi pour ce titre vulgaire et provocateur mais à la lecture de la rubrique "Bruits de coursives" du dernier numéro du chasse-marée (n°246) arrivé hier dans ma boite à lettres, j'ai eu cette réaction épidermique. En effet je cite :
Ubuesque ! Les passagers payants
embarqués sur les bateaux
traditionnels se verront-ils
interdire de participer à la
manoeuvre ? Alain Malardé, qui
exploite, au départ de Port-Louis
le dundée langoustier Bro Warok,
a fait l'objet d'une plainte pour
"travail clandestin" émanant de
l'inspection du travail, pour avoir
proposé à ses passagers de mettre
la main à la pâte. Aux yeux de
l'administration les bateaux du
patrimoine sont des "promène
couillons" dont les passagers
n'ont que le droit de se faire
transporter. Plus obtus, tu meurs !
Je suis particulièrement sensible à ce genre d'imbécillité notamment parce qu'à chaque fois que je monte à bord de ce genre de bateau, participer aux manoeuvres fait partie de mon plaisir, mais surtout parce qu'en tant que syndic bénévole, jai licencié la concierge de l'immeuble que j'administre, pour divers motifs (insubordination, abus de confiance, absences frauduleuses = abandon de poste, infraction à l'article L8261-1 du code du travail -j'avais découvert qu'elle travaillait dans pas moins de 8 autres copropriétés pour un total de plus de 530 heures par mois alors qu'elle était à "service permanent" dans mon immeuble-, organisation de travail clandestin -elle faisait travailler à sa place ses filles par ailleurs au RSA alors qu'un contrat de travail est intuitu personae-, et divers autres motifs) et que j'en ai averti l'inspection du travail en courrier recommandé avec AR, laquelle n'a même pas daigné me répondre... sauf au téléphone pour me dire que "les inspecteurs avaient autre chose à faire qu'assouvir les vengeances personnelles des employeurs". Et par dessus le marché les prud'hommes ont requalifié le licenciement pour "faute grave" en "cause réelle et sérieuse" malgré une décision dans le sens de la "faute grave" de la Chambre Sociale de la Cour de Cassation du 19 mai 2010, ce qui a coûté à la copropriété le montant du préavis, les congés payés afférents et l'indemnité de licenciement. "No comment". Du coup, j'ai supprimé le poste et la copro économise environ 25000 euros par an. Nota : si des copropriétaires veulent virer leur concierge, me contacter par MP pour que je leur indique ce qu'il faut faire et ne pas faire...
Il y a vraiment des coups de pied aux fesses qui se perdent dans l'administration française pourtant largement pourvue en fonctionnaires. A croire que certains ne trouvent rien d'autre à faire que de harceler les gens qui sont réellement utiles à la société et risquent de jeter le discrédit sur leurs collègues.
Les clubs devraient se méfier : avec ce genre d'imbécillité, tous les bénévoles qui y oeuvrent tant pour l'administration (président, secrétaire, trésorier, directeurs techniques, etc) que pour l'organisation de manifestations risquent d'être considérés comme travailleurs clandestins...