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Bonjour,
Comme beaucoup, j’ai commencé par gaspiller du tube : tout fonctionnait bien, plus ou moins, à l’air comprimé, mais à la vapeur … la catastrophe.
Alors, petite séance sur internet, beaucoup de patience et de pages ouvertes pour enfin trouver un lien me renvoyant au forum de la CAV ! Faut le faire, j’avais raté le post.
Ce que je cherchais : un croquis donnant les proportions à respecter (Bernard Matter) et des explications de Michel Goussu.

En fonction de cette lecture voici le plan d’un petit sifflet réalisé avec un tube de laiton de 6 x 5.



Celui-ci est fait avec un usinage de la fente à plat (le plus simple) ; j’en ai fabriqué un autre avec l’usinage de la fente sur le pourtour … pas grande différence !

Une vidéo un peu stridente mais … à la vapeur.

http://www.youtube.com/watch?v=34GmCFGIOpI

Bonsoir jacques.

Pourrais-tu expliquer pourquoi ça marche à l'air comprimé et pas à la vapeur ? Une histoire de condensation à cause de la détente, je suppose.

Bonjour,
Je ne connais pas la réponse mais je rapproche cela de la facilité avec laquelle on fait tourner un moteur (à vapeur) à l'air comprimé et des difficultés qu'on rencontre souvent quand on passe à l'alimentation vapeur.

Bonjour,
La vapeur est beaucoup plus élastique que l'air, donc une fréquence de résonance différente, c'est juste une hypothèse ...

Bonjour.

J'ai fait une petite recherche sur Google et mon hypothèse (condensation) est bonne : En sortant de l'ajutage, la vapeur se détend et augmente de masse volumique (ce qui, seul, tend à diminuer la vitesse du son) et diminue sa compressibilité (ce qui, seul, tend à augmenter la vitesse du son).

Alors, question, quel est le phénomène prépondérent ?

Peut-être une réponses ici :
http://books.google.com/books?id=MGQSAA ... ur&f=false

Bonjour,
Une lecture plutôt ardue, surtout au réveil ! Mais c'est intéressant.
Une constatation lors de mes essais à la vapeur : le siflet est, au départ, froid et une forte condensation se produit (Il est d'ailleurs préconisé de le monter sur la chaudière). Rapidement le sifflet se réchauffe et le son se produit mais on continue à observer une très fine production d'eau sur le bord de la lèvre du biseau ... modification dans ce cas de l'attaque du flux, ce qui ne se produit pas du tout avec l'air comprimé. Une idée en passant