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Re: Quel avenir pour la presse à l'heure d'Internet

Posté : 08 janv. 2012, 21:23
par JiPeheL
Bonsoir.
il est difficile de lire un article dans une pièce intime avec son ordinateur sur les genoux
Ca va changer :lol: . Dans les dernières normes de câblages des habitations (NF C 15100 de 2009), il est prévu de metrre une prise réseau RJ45 dans chaque pièce, y compris celle là (en option quand même !).

On voit une fois de plus que les "cerveaux musclés" qui nous dirigent ont encore une guerre de retard. Pas entendu parler du WiFi ? :mrgreen:

Re: Quel avenir pour la presse à l'heure d'Internet

Posté : 18 janv. 2012, 18:18
par serge
Bonjour et bonne année à tous,
Très instructif ce post.
Venant de la publicité, j’étais directeur artistique ensuite créatif freelance, je retouche toutes les photos que je reçois et essaie de rendre la mise en page dynamique car il est connu que les personnes s’attachent en premier à l’aspect visuel. Nous sommes entrés depuis un certain temps dans la civilisation de l’image.
Comme vous l’a dit JiPeheL, il n’y a pas d’exclusivité à MRB. J’ai pratiquement renouvelé l’équipe des pigistes et presque à chaque numéro elle s’étoffe.
Dire que dans les années quatre-vingt les revues étaient meilleures est très suggestif. Hier est toujours mieux qu’aujourd’hui. Si l’on prend en considération la partie plans. Souvent on n’avait pas les plans de forme, mais les lignes d’eau. Combien de modélistes aujourd’hui sont capables de construire une coque d’après ces données ? En plus tout était à faire au niveau de la revue (il n’y en avait qu’une). C’était une découverte pour tous, donc chaque numéro suscitait un certain intérêt.
Je dois veiller à la pérennité de la revue. Ce qui implique certains compromis. Pour qu’elle soit achetée par des personnes qui peuvent devenir des modélistes navals, je dois rendre compte de l’existence de modèles pour débutants. Ceci permet aux “vieux moustachus” de pouvoir encore lire une revue où cohabitent des articles très pointus comme la réalisation d’une hélice à pas variable avec celle d’un kit de voilier. Sans articles de kits, plus d’articles techniques, plus de revues.
C’est vrai que depuis quelque temps le positionnement des revues du groupe n’est plus clair. Avant l’une était positionnée compétition pure et l’autre construction. Maintenant les deux montrent des constructions… Et bizarrement, vous ne l’avez certainement pas remarqué, mais MRB vit pratiquement sans publicité commerciale. Les annonceurs nous reprochent justement le côté construction personnelle.
Quant à la survivance du papier, j’ai reçu plusieurs lettres encourageantes dont l’une de huit pages suite à mon édito traitant de ce sujet.
Barbereau je ne me souviens plus de ta proposition. Mais le mieux placé pour parler de son œuvre reste l’auteur. Toutefois je veux bien revoir ta proposition.

Re: Quel avenir pour la presse à l'heure d'Internet

Posté : 19 janv. 2012, 07:46
par Laurent V
Bonjour Serge et merci pour ton éclairage et ton point de vu ;)

Tu évoques avec beaucoup de justesse un paramètre qui est celui de la complémentarité des revues (MRB et RCM) en terme de clarté de la ligne éditorial.
Le fait de faire le même type d'article dans les deux cas appauvri sûrement la diversité des publications (déjà qu'il y a peu de pigiste) et contribue à noyer le "message" auprès des lecteurs qui ne perçoivent plus les différences, donc l'intérêt d'acheter 2 revues très proches en terme de contenu.
Concernant l'aspect financier, à titre personnel, si je devais rédiger un article, je n'attendrais pas de rétribution pour cela.

Re: Quel avenir pour la presse à l'heure d'Internet

Posté : 22 janv. 2012, 07:53
par jacques987
Bonjour,
Je n'osais en parler, mais, puisque Serge évoque le cas de l'hélice variable , sujet passionnant, je me demande comment on peut traiter un sujet aussi complexe sans le moindre croquis ... à moins que, lisant depuis plusieurs mois la revue en diagonale, l'un m'ait échappé . De ce fait ce sujet ne fera pas partie de la liste des articles que je répertorie, bientôt je devrais dire que je répertoriais.