Albertus a écrit :
Tu es loin du compte de presque un ordre de grandeur...Pour le prix de revient, j'imagine le tirage MRB à un millier d'exemplaires, pas de quoi faire des miracles !
Albertus a écrit :
jpdes a écrit :... le taux de fautes d'orthographe et d'erreurs de syntaxe ou de conjugaison n'a pas fléchi, il est toujours on ne peut plus haut !
Critique facile mais grandement injustifiée : depuis la fameuse couverture du numéro 573 d'août 2011 avec "cannot" et pour laquelle j'avais raillé Serge (no, I cannot write in french), un gros effort a été fait sur ce point et s'il peut effectivement subsister de ci, de là, une faute, MRB en comporte infiniment moins que la plupart des autres magazines de modélisme et même de la presse généraliste. Tous les anciens du forum MRB connaissent mon quasi "intégrisme" vis à vis du français -voir aussi la charte de ce forum-, ce qui m'a valu de sérieuses "prises de bec" avec Ludo (*) et a d'ailleurs été une des motivations de la création de celui-ci. Dans le canard "20 minutes", par exemple, j'en relève au moins 2 par page, souvent bien davantage. Effectivement, dans le dernier numéro, le taux est très sensiblement remonté mais il y a probablement eu un problème de rodage avec le nouvel intervenant....j'apprécierai si la rédaction attachait un peu plus d'importance à la syntaxe, l'orthographe et la clarté des textes.
En ce qui concerne la clarté des textes, c'est un tout autre problème : certains auteurs ont une maitrise du français inversement proportionnelle à leurs compétences en modélisme, ce qui se voit aisément sur nombre de blogs, et il faudrait réécrire complètement l'article, ce qui est impossible. On ne peut pas non plus envoyer un rédacteur chez le modéliste qui a un projet à présenter. Alors, le texte proposé est amélioré dans la mesure du possible : correction de l'orthographe, de la grammaire, de la ponctuation, réécriture des phrases trop longues ou incompréhensibles, etc. mais, tout comme on ne peut faire d'un bourricot un cheval de course avec de l'entrainement et du maquillage, on ne peut faire d'un mauvais texte à la base, un article digne d'un membre de l'Académie Française. Il faut reconnaitre que les mauvais articles sont plutôt rares dans MRB. En plus, de nombreux auteurs ne connaissent pas les termes de marine, confondant, par exemple, "bordé" et "virure". Le correcteur doit donc aussi corriger le vocabulaire inadapté et doit avoir une bonne culture maritime : pas évident.
Une autre question récurrente est posée : l'utilité d'un magazine "papier" à l'heure d'Internet. Je pratique les deux et je suis un farouche partisan du journal "papier" pour différentes raisons. La principale est que le papier perdure, même si c'est lourd et encombrant. Sur le Net, les sites apparaissent et disparaissent. Combien d'articles, pourtant intéressants, publiés sur des sites d'universités américaines par des étudiants, disparaissent dès que ceux-ci ont fini leurs études ? Sans parler de l'indexation. La moindre recherche avec Google ou autre ramène des dizaines de milliers de liens, la très grand majorité sans intérêt. En plus, sur le Net, la plupart des sites sont personnels et aucune vérification n'est faite sur la réalité ou la dangerosité de ce qui est écrit. Dans un magazine "papier", la rédaction a au moins une responsabilité morale et ce qui est écrit fait référence. J'ai des MRB des années 40 et j'y ai trouvé des choses encore intéressantes. Qu'en sera-t-il des informations d'aujourd'hui sur le Net dans 70 ans ?
(*) Il m'a viré de la modération quand il s'est aperçu que j'utilisais les possibilités de cette fonction pour corriger les fautes d'orthographe ou de grammaire dans les messages car "je dénaturais l'expression des membres du forum" (sic). Et pas qu'avec Ludo, n'est-ce pas Laurent ?